Rejoignez la Communauté de Ceux d'en haut

Bienvenue dans le programme d'intégration des nouveaux membres !
La première étape consiste à identifier votre future Caste au sein de la Communauté : ferez-vous partie des Ressuscités, des Transmutés, des Réincarnés, des Déambulants, des Éternels ou des Revenants ?
Découvrez-le dès à présent en vous engageant, à vos risques et périls, dans une forêt ancestrale, sur le chemin de l'invisible : là où l'imaginaire se mêle à la réalité, l'imagination à la peur...
En répondant spontanément à cette série de questions, vous ferez un premier pas hors des frontières du réel...
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Alors que vous marchez le long d’une route, celle-ci s’arrête brutalement devant un vaste domaine délimité par une haute muraille de pierre. Que faites-vous :
Vous empruntez un sentier forestier longeant l’enceinte.
Vous faites demi-tour.
Vous escaladez la muraille sans savoir ce qu’il y a derrière.
Vous suivez votre GPS, qui vous engage à traverser un bois privé.
Vous repérez les quatre points cardinaux, puis vous laissez le soleil vous aiguiller.
Vous faites confiance à votre sens de l’orientation.

Votre téléphone n’a plus de batterie, et vous comprenez qu’à force d’avancer, vous vous êtes perdu(e) dans la forêt.
Vous enviez l’oiseau de proie qui survole la canopée ; si seulement vous étiez à sa place !
Pour estimer au mieux votre emplacement, vous étudiez la position du soleil, vous calculez les kilomètres parcourus et vous cartographiez mentalement les lieux.
Vous faites appel à votre mémoire : n’auriez-vous pas déjà vu ce paysage quelque part ?
Vous vous sentez en sécurité au contact de la nature.
Vous grimpez au sommet de l’arbre le plus haut, qui est aussi le plus fragile, pour entrevoir les frontières de la forêt.
Vous écoutez votre intuition, guidé(e) par les forces ancestrales de la forêt.

La nuit tombe et vous errez toujours, dans des sous-bois de plus en plus denses.
Vous sentez le danger rôder aux alentours, mais vous êtes prêt à affronter vos démons.
Vous avez toujours une boîte d’allumettes dans votre poche : vous allumez un feu de camp.
Pourquoi avoir peur du noir ? À la nuit succède toujours le jour.
Vous êtes persuadé(e) qu’en continuant à marcher, vous rejoindrez un village. Vous pourriez presque le dessiner les yeux fermés.
Vous vous réfugiez dans une grotte, en espérant que l’animal sauvage qui habite vraisemblablement les lieux ne se manifestera pas dans la nuit.
Vous montez aussi vite que possible un campement de fortune.

Les bruissements de la forêt vous empêchent de dormir. Soudain, une branche craque à quelques mètres de vous.
Vous vous fiez à la terre, aux vibrations sous la paume de vos mains, pour identifier une éventuelle présence.
Vous décidez d’affronter la mystérieuse créature qui vous épie.
Vous vous levez d’un bond en poussant un formidable rugissement (n’est-ce pas ainsi que l’on éloigne les ours ?)
Les esprits ont toujours veillé sur vous : vous essayez de vous rendormir.
Vous vous raisonnez : des branches qui craquent, cela n’a rien d’anormal.
Ce bruit ravive en vous de vieilles terreurs irraisonnées, qui remontent certainement à votre plus tendre enfance.

Vous vous assoupissez enfin sur un lit de feuillage.
Vous dormez sur vos deux oreilles : les planètes veilleront sur vous.
À mesure que vous vous enfoncez dans le monde des rêves, une délicieuse sérénité vous gagne.
Vous avez la curieuse impression que ce n’est pas la première fois que vous dormez dehors.
À peine endormi(e), vous vous réveillez en sursaut : vous venez de tomber d’une falaise en courant.
Votre respiration est profonde, votre rythme cardiaque lent et régulier : vous avez tout fait pour passer une nuit réparatrice.
Vous rêvez que vous êtes un loup.

Au milieu de la nuit, la chute d’une châtaigne interrompt votre sommeil :
À la position des étoiles dans le ciel, aux senteurs boisées, à la fraîcheur de la terre, vous reprenez immédiatement pied dans la réalité.
Une série de questions vous assaille. Où êtes-vous ? Quelle heure est-il ? Êtes-vous seul(e) ? Que faites-vous ici ? Êtes-vous bien réveillé(e) ?
Une seule question vous obsède, tant l’obscurité est totale : êtes-vous bien vivant(e) ?
D’un coup, vous percevez la dimension initiatique du chemin sur lequel vous vous êtes engagé(e).
Si vous étiez un écureuil, vous auriez déjà croqué dans cette châtaigne.
Le retour à la réalité est pénible : vous détestez les réveils violents.